Sortie du DVD de Notre Monde
Notre Monde Notre Monde (2013, 119') un film de Thomas LacosteRassemblant plus de 35 intervenants, philosophes, sociologues, économistes, magistrats, médecins, universitaires et écrivains, Notre Monde propose un espace d’expression pour travailler, comme nous y enjoint Jean–Luc Nancy à « une pensée commune ». Plus encore qu’un libre espace de parole, Notre Monde s’appuie sur un ensemble foisonnant de propositions concrètes pour agir comme un rappel essentiel, individuel et collectif : « faites de la politique » et de préférence autrement.
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© Passant n°29 [juin 2000 - juillet 2000]
© Passant n°29 [juin 2000 - juillet 2000]
par Jacques Fénimore
Imprimer l'articleL’aventure Gifi ou Bécassine au Palais Brongniart
« Nous sommes venus pour festoyer
avec vous monsieur Ginestet. Vous qui avez tout créé. On a bien fait de se rencontrer. Chaque séminaire nous fait rêver.
Oh, s'il vous plaît continuez ! »
Non, ce grand moment de lyrisme n'est pas l'hymne d'une secte. Du moins pas tout à fait. C’est tout simplement une chanson de séminaire. De la « poésie d'entreprise » quoi. Le grand Gana, auquel s'adresse cette ode incantatoire, c'est Philippe Ginestet, patron des magasins Gifi. Vous savez, Gifi, « des idées de génie ». Oui, les solderies. 130 magasins en France. Un vrai leader qui vient d'entrer en Bourse et pèse 1 milliard de francs de chiffres d'affaires. Pas mal pour un groupe régional basé à Villeneuve sur Lot. Car le patron, le gourou-maison, Philippe Ginestet, est de là-bas. Parti de rien, bien entendu, sa vie est une succès story comme l'imaginaire libéral les aime tant. Sa personnalité semble forgée dans les plus purs métaux qui font nos grands patrons : on retrouve chez lui un peu de la vulgarité d'Edouard Leclerc, beaucoup du culte de la personnalité des Guichard-Casino et pas mal du paternalisme à la papi Michelin... Mais plongeons-nous dans l'enfance d'un chef devenu mi-dieu mi-maître d'une empire économique. Véritable petit Napoléon de bazars, Philippe Ginestet règne sur une armée de magasins format boite à chaussure installées sur d'improbables « zones d'activités »1 entre parking et terrain vague boueux. Le commerce, il est tombé dedans quand il était petit – il n'est pas très grand et tout freudien de comptoir pourrait penser que ce n'est pas étranger à sa volonté farouche d'ascension – et comme Obélix la potion il en a gardé une boulimie irrépressible de l’achat et la vente. Fils de marchand de bestiaux, dès douze ans il arpente les foires et se révèle un acheteur brillant. Puis le maquignon madré se lance dans le porte-à-porte d'électroménager. Là-aussi succès immédiat : « meilleur vendeur du groupe Electrolux », il est reçu et félicité par le pdg himself. Séquence émotion... Foin de talent c'est le génie du commerce qui habite cet homme qui devient ensuite marchant ambulant. Mais c'est en 1981 que tout bascule. Alors que la gauche soulève le couvercle plombé du giscardisme et quelques espoirs, Madame Ginestet, telle le Vianson-Pontet de 68, s'ennuie. « Elle cherchait une activité, alors je lui ai acheté un magasin » avoue Philippe son époux dans ce style direct qui révèle l'homme d'action. Immédiatement les clients affluent. L’essai est réussi, le couple transformé, ils auront beaucoup d’autres petits enfants en forme de solderie. Comment les appeler ? En toute modestie, ils choisissent Gi(nestet) Fi (lippe). Déjà le lyrisme poétique l’emporte (sur l’orthographe). Le groupe grandit. Philippe Ginestet non plus mais son génie de l'achat continue de faire merveille à Hong-Kong où il installe un bureau pour tisser des liens directs avec des industriels afin d’éviter grossistes et intermédiaires. Fort, très fort !
L’inculte de la personnalité
Pendant ce temps, dans son fief de Villeneuve, il concentre tous les pouvoirs, s'entoure de cadres volontiers laudateurs et ostensiblement serviles. « Il n'engage que des gens qui ensuite lui doivent tout », insistent ses détracteurs. « il sait déceler les qualités de chacun et faire confiance », disent les autres. Une large partie des responsables des magasins Gifi ne sont propriétaires ni de leur fonds de commerce ni de leur stock mais des mandataires : ils exercent en société et sont rémunérés en fonction du chiffre d'affaires. Un montage astucieux qui, faisant d'eux des travailleurs indépendants, leur permet d'ouvrir le dimanche en toute légalité... Le culte de la personnalité fonctionne. Allégeance et amour se mêlent dans de grandes fêtes où le Père-Noël Gifi arrive en hélicoptère chargé de cadeaux pour les enfants du personnel... La réussite s'affiche. La revanche du « petit maquignon » s'étale au grand jour dans les encarts de pub et dans la déco de son siège villeneuvois pourtant plus proche du mauvais goût rural que de Monte-Christo. Il aurait pu alors se contenter d'empocher la mise, vendre, couler des jours heureux, arpenter les routes lot-et-garonnaises en Ferrari, se construire des « folies » tape à l'œil, s'acheter un superchâteau en Bordelais comme les Cathiard2, prendre comme une consécration son entrée dans le club des grandes fortunes de France... Mais non. Bâtisseur plutôt que jouisseur, il sait que dans la jungle libérale, la société qui ne croît pas meurt. Alors, il décide de grandir encore plus vite. Posséder plutôt que jouir. Avoir plutôt qu'être.... bla bla... Et son génie du commerce se double de celui des affaires. En 96, il cède 55% de son capital à des investisseurs (en partie des fonds de pension) tout en protégeant ses prérogatives. L’argent frais dope le développement du groupe. En 99, il s’offre même le luxe de racheter une vingtaine de magasins Foir’Fouille (son rival). Le pied ! Dans la foulée, il réorganise et augmente son capital puis fait son entrée en Bourse (mars 2000) en reprenant le contrôle du groupe. Fort, très fort ! Gifi à la Bourse, c’est un peu Bécassine au Palais Brongniart... On imagine la moue dégoûtée des potentats du grand capital façon baron Seillière, gênés de côtoyer le maquignon, le bonimenteur de marchés et le roi du pied dans la porte. Ils frémissent déjà à l’idée de voir ses bottes crottées salir la moquette astiquée chaque jour avec tant de soin par Jean-Pierre Gaillard. La réussite croquignolesque du marchand de bestiaux fait aussi un joli pied de nez aux discours ampoulés sur le Management tenus par les fils de familles sortis des Ecoles. Pouêt-pouêt les gars, cette pseudo-science n’est rien d’autre que l’art ancestral de manipuler ses semblables ! Pourtant, au-delà des contrastes de façade, rien ne différencie vraiment Philippe Ginestet de ses pairs. Ils sont les deux faces d’un même monde obsolète en décomposition. Policé d’un côté, brut de décoffrage de l’autre. Fin de race pour les uns, rustre couillu pour les autres. Noblesse industrielle ou commerciale ancienne, aristocratie putassière du discount. Héritiers et parvenus. Empain, Tapie...
Bienvenue à bord du Titanic3
Mais ce patronat à la papa qui fleure encore le bordel de Province, sera bientôt balayé. Bouté hors du jeu à coup de pieds au cul, par les nouveaux oligarques de la finance. Comme papi Descours, ex-président du groupe André (2350 magasins). Viré à 83 ans par un jeunot de 29 ans co-patron d’un fonds d’investissement anglo-saxon. ça aussi, d’abord ça fait plaisir. Jeter ces requions flétris qui toute leur vie ont étranglé personnels et fournisseurs... Car ils y passeront tous. Papi Descours et papa Gifi aussi. Car que pèse un leader franchouillard du bazar discount face aux maeltroems financiers de Wall Street ? Certes, il partira avec un bas de laine que plusieurs générations de morues de casinos ne suffiraient pas à écluser (c’est mon étalon de la fortune, il en vaut d’autres, ndlr). Mais à quoi tout ça aura servi ? Pitoyables, dérisoires succès stories pour midinettes boursicoteuses. Et le jour n’est pas loin où à Saint-Etienne aussi, les Guichard n’auront plus que leur chaudron pour pleurer. Le Kapital tribal fout le camp. Vive le kapital virtuel ! Et les Michelin et les Mulliez... Pinault avec... Au cul de la Bourse, ils suceront les dividendes par la racine. Crevés, usés, jetés comme des merdes, noyés dans l’anonymat des flux financiers. Encore aristocrates certes, mais plus roitelets. Eh oui, ça fait plaisir toute cette suffisance humiliée. Finis les not' bon mait’, les « bouana », finies les œuvres sociales Michelin, fini le patronat chrétien, fini le travail-famille-patrie ! Mais après ? Bye les patrons, bonjour les ratios. Ciao les réac de droite, bonjour les analystes boursiers. Exit la morale bourgeoise, vive le libéralisme scientifique. En faisant chuter les dernières dynasties, la nouvelle génération avance sans scrupule et sans curé pour bénir les usines. Garez-vous, je veux voir qu’une tête à toto avec plein de zéros ! A la mégalomanie des vieux, répond la mystique des jeunes serviteurs d’un maître immatériel, virtuel et irrationnel. Patrons et curés à la foi. Alors vous les verrez piteux les Descours ou Calvet quand ils viendront demander le soutien de l'Etat contre les méchants raiders. A moins que, disciplinés, ils ne partent tête basse, acceptant la règle du jeu ; comme ces victimes de procès staliniens finissant par s'auto-persuader de leur culpabilité pour ne pas mettre en cause le Parti infaillible. Comme le libéralisme aujourd’hui. Amis, voici le Titanic, un monde disparaît en chantant : « Nous sommes venus pour festoyer
Avec vous monsieur Ginestet...
avec vous monsieur Ginestet. Vous qui avez tout créé. On a bien fait de se rencontrer. Chaque séminaire nous fait rêver.
Oh, s'il vous plaît continuez ! »
Non, ce grand moment de lyrisme n'est pas l'hymne d'une secte. Du moins pas tout à fait. C’est tout simplement une chanson de séminaire. De la « poésie d'entreprise » quoi. Le grand Gana, auquel s'adresse cette ode incantatoire, c'est Philippe Ginestet, patron des magasins Gifi. Vous savez, Gifi, « des idées de génie ». Oui, les solderies. 130 magasins en France. Un vrai leader qui vient d'entrer en Bourse et pèse 1 milliard de francs de chiffres d'affaires. Pas mal pour un groupe régional basé à Villeneuve sur Lot. Car le patron, le gourou-maison, Philippe Ginestet, est de là-bas. Parti de rien, bien entendu, sa vie est une succès story comme l'imaginaire libéral les aime tant. Sa personnalité semble forgée dans les plus purs métaux qui font nos grands patrons : on retrouve chez lui un peu de la vulgarité d'Edouard Leclerc, beaucoup du culte de la personnalité des Guichard-Casino et pas mal du paternalisme à la papi Michelin... Mais plongeons-nous dans l'enfance d'un chef devenu mi-dieu mi-maître d'une empire économique. Véritable petit Napoléon de bazars, Philippe Ginestet règne sur une armée de magasins format boite à chaussure installées sur d'improbables « zones d'activités »1 entre parking et terrain vague boueux. Le commerce, il est tombé dedans quand il était petit – il n'est pas très grand et tout freudien de comptoir pourrait penser que ce n'est pas étranger à sa volonté farouche d'ascension – et comme Obélix la potion il en a gardé une boulimie irrépressible de l’achat et la vente. Fils de marchand de bestiaux, dès douze ans il arpente les foires et se révèle un acheteur brillant. Puis le maquignon madré se lance dans le porte-à-porte d'électroménager. Là-aussi succès immédiat : « meilleur vendeur du groupe Electrolux », il est reçu et félicité par le pdg himself. Séquence émotion... Foin de talent c'est le génie du commerce qui habite cet homme qui devient ensuite marchant ambulant. Mais c'est en 1981 que tout bascule. Alors que la gauche soulève le couvercle plombé du giscardisme et quelques espoirs, Madame Ginestet, telle le Vianson-Pontet de 68, s'ennuie. « Elle cherchait une activité, alors je lui ai acheté un magasin » avoue Philippe son époux dans ce style direct qui révèle l'homme d'action. Immédiatement les clients affluent. L’essai est réussi, le couple transformé, ils auront beaucoup d’autres petits enfants en forme de solderie. Comment les appeler ? En toute modestie, ils choisissent Gi(nestet) Fi (lippe). Déjà le lyrisme poétique l’emporte (sur l’orthographe). Le groupe grandit. Philippe Ginestet non plus mais son génie de l'achat continue de faire merveille à Hong-Kong où il installe un bureau pour tisser des liens directs avec des industriels afin d’éviter grossistes et intermédiaires. Fort, très fort !
L’inculte de la personnalité
Pendant ce temps, dans son fief de Villeneuve, il concentre tous les pouvoirs, s'entoure de cadres volontiers laudateurs et ostensiblement serviles. « Il n'engage que des gens qui ensuite lui doivent tout », insistent ses détracteurs. « il sait déceler les qualités de chacun et faire confiance », disent les autres. Une large partie des responsables des magasins Gifi ne sont propriétaires ni de leur fonds de commerce ni de leur stock mais des mandataires : ils exercent en société et sont rémunérés en fonction du chiffre d'affaires. Un montage astucieux qui, faisant d'eux des travailleurs indépendants, leur permet d'ouvrir le dimanche en toute légalité... Le culte de la personnalité fonctionne. Allégeance et amour se mêlent dans de grandes fêtes où le Père-Noël Gifi arrive en hélicoptère chargé de cadeaux pour les enfants du personnel... La réussite s'affiche. La revanche du « petit maquignon » s'étale au grand jour dans les encarts de pub et dans la déco de son siège villeneuvois pourtant plus proche du mauvais goût rural que de Monte-Christo. Il aurait pu alors se contenter d'empocher la mise, vendre, couler des jours heureux, arpenter les routes lot-et-garonnaises en Ferrari, se construire des « folies » tape à l'œil, s'acheter un superchâteau en Bordelais comme les Cathiard2, prendre comme une consécration son entrée dans le club des grandes fortunes de France... Mais non. Bâtisseur plutôt que jouisseur, il sait que dans la jungle libérale, la société qui ne croît pas meurt. Alors, il décide de grandir encore plus vite. Posséder plutôt que jouir. Avoir plutôt qu'être.... bla bla... Et son génie du commerce se double de celui des affaires. En 96, il cède 55% de son capital à des investisseurs (en partie des fonds de pension) tout en protégeant ses prérogatives. L’argent frais dope le développement du groupe. En 99, il s’offre même le luxe de racheter une vingtaine de magasins Foir’Fouille (son rival). Le pied ! Dans la foulée, il réorganise et augmente son capital puis fait son entrée en Bourse (mars 2000) en reprenant le contrôle du groupe. Fort, très fort ! Gifi à la Bourse, c’est un peu Bécassine au Palais Brongniart... On imagine la moue dégoûtée des potentats du grand capital façon baron Seillière, gênés de côtoyer le maquignon, le bonimenteur de marchés et le roi du pied dans la porte. Ils frémissent déjà à l’idée de voir ses bottes crottées salir la moquette astiquée chaque jour avec tant de soin par Jean-Pierre Gaillard. La réussite croquignolesque du marchand de bestiaux fait aussi un joli pied de nez aux discours ampoulés sur le Management tenus par les fils de familles sortis des Ecoles. Pouêt-pouêt les gars, cette pseudo-science n’est rien d’autre que l’art ancestral de manipuler ses semblables ! Pourtant, au-delà des contrastes de façade, rien ne différencie vraiment Philippe Ginestet de ses pairs. Ils sont les deux faces d’un même monde obsolète en décomposition. Policé d’un côté, brut de décoffrage de l’autre. Fin de race pour les uns, rustre couillu pour les autres. Noblesse industrielle ou commerciale ancienne, aristocratie putassière du discount. Héritiers et parvenus. Empain, Tapie...
Bienvenue à bord du Titanic3
Mais ce patronat à la papa qui fleure encore le bordel de Province, sera bientôt balayé. Bouté hors du jeu à coup de pieds au cul, par les nouveaux oligarques de la finance. Comme papi Descours, ex-président du groupe André (2350 magasins). Viré à 83 ans par un jeunot de 29 ans co-patron d’un fonds d’investissement anglo-saxon. ça aussi, d’abord ça fait plaisir. Jeter ces requions flétris qui toute leur vie ont étranglé personnels et fournisseurs... Car ils y passeront tous. Papi Descours et papa Gifi aussi. Car que pèse un leader franchouillard du bazar discount face aux maeltroems financiers de Wall Street ? Certes, il partira avec un bas de laine que plusieurs générations de morues de casinos ne suffiraient pas à écluser (c’est mon étalon de la fortune, il en vaut d’autres, ndlr). Mais à quoi tout ça aura servi ? Pitoyables, dérisoires succès stories pour midinettes boursicoteuses. Et le jour n’est pas loin où à Saint-Etienne aussi, les Guichard n’auront plus que leur chaudron pour pleurer. Le Kapital tribal fout le camp. Vive le kapital virtuel ! Et les Michelin et les Mulliez... Pinault avec... Au cul de la Bourse, ils suceront les dividendes par la racine. Crevés, usés, jetés comme des merdes, noyés dans l’anonymat des flux financiers. Encore aristocrates certes, mais plus roitelets. Eh oui, ça fait plaisir toute cette suffisance humiliée. Finis les not' bon mait’, les « bouana », finies les œuvres sociales Michelin, fini le patronat chrétien, fini le travail-famille-patrie ! Mais après ? Bye les patrons, bonjour les ratios. Ciao les réac de droite, bonjour les analystes boursiers. Exit la morale bourgeoise, vive le libéralisme scientifique. En faisant chuter les dernières dynasties, la nouvelle génération avance sans scrupule et sans curé pour bénir les usines. Garez-vous, je veux voir qu’une tête à toto avec plein de zéros ! A la mégalomanie des vieux, répond la mystique des jeunes serviteurs d’un maître immatériel, virtuel et irrationnel. Patrons et curés à la foi. Alors vous les verrez piteux les Descours ou Calvet quand ils viendront demander le soutien de l'Etat contre les méchants raiders. A moins que, disciplinés, ils ne partent tête basse, acceptant la règle du jeu ; comme ces victimes de procès staliniens finissant par s'auto-persuader de leur culpabilité pour ne pas mettre en cause le Parti infaillible. Comme le libéralisme aujourd’hui. Amis, voici le Titanic, un monde disparaît en chantant : « Nous sommes venus pour festoyer
Avec vous monsieur Ginestet...
(1) On rencontre rarement des zones d'inactivités, non ? Nous sommes quelques-uns à le regretter...
(2) Ancien patron de grandes surfaces, il s'est offert Smith-Haut-Lafitte d'où aujourd'hui, avec toute sa famille il suce les portefeuilles de hauts cadres stressés en les tartinant de pépins de raisins.
(3) Hommage discret d’un Mermetophile.
(2) Ancien patron de grandes surfaces, il s'est offert Smith-Haut-Lafitte d'où aujourd'hui, avec toute sa famille il suce les portefeuilles de hauts cadres stressés en les tartinant de pépins de raisins.
(3) Hommage discret d’un Mermetophile.