Sortie du DVD de Notre Monde
Notre Monde Notre Monde (2013, 119') un film de Thomas LacosteRassemblant plus de 35 intervenants, philosophes, sociologues, économistes, magistrats, médecins, universitaires et écrivains, Notre Monde propose un espace d’expression pour travailler, comme nous y enjoint Jean–Luc Nancy à « une pensée commune ». Plus encore qu’un libre espace de parole, Notre Monde s’appuie sur un ensemble foisonnant de propositions concrètes pour agir comme un rappel essentiel, individuel et collectif : « faites de la politique » et de préférence autrement.
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© Passant n°38 [janvier 2002 - février 2002]
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L'écologie politique,
un concept qui ne veut rien dire ?L'aggravation des crises socio-écologiques met au centre du débat public l’émergence d’une pensée politique dont la vocation serait de théoriser et mettre en œuvre une attitude nouvelle vis-à-vis du monde et de ses habitants. La posture de cette pensée dénommée « écologie politique » serait radicale parce qu’elle romprait avec toutes les autres pensées politiques, anciennes ou encore actuelles, et ainsi constituerait un nouveau paradigme. Nombreux sont les écologistes qui se réclament d’un tel paradigme et certains penseurs attentifs à leurs thèses les invitent à cultiver cette autonomie, tel Bruno Latour1. Or, il n’est pas certain que l’écologie politique ne soit pas un concept qui ne veuille rien dire.
L’écologie politique, ailleurs ?
L’écologie politique, nous dit Bruno Latour, ne serait ni de droite, ni de gauche, ni d’extrême droite, ni d’extrême gauche. Il ne reste plus que deux lieux : au centre ou ailleurs. Pour que la première solution soit la bonne, encore faudrait-il que le centre existe en politique et qu’il ne soit pas un paravent de droite. La seule conjecture subsistant est donc un ailleurs. Ailleurs du monde, ailleurs des rapports de forces dans la société, ailleurs des conflits et des représentations collectives qui structurent les relations sociales et leurs expressions politiques. Et, située strictement ailleurs, sans aucun point de jonction avec quelque force agissant dans la société, sans aucune prise sur le monde réellement existant, elle serait tout de même le ferment d’une recomposition de l’échiquier politique. Cela ne tiendrait-il pas du miracle ? En rejetant les anciennes utopies de transformation sociale au prétexte qu’elles auraient reproduit les scories modernistes, l’écologie politique ferait table rase : mais ne recréerait-elle pas ce qu’il y a de plus contestable dans les utopies qu’elle dénonce et ne s’exterioriserait-elle pas elle-même du monde qu’elle prétend ressouder ?
L’écologie politique ne serait ni moderniste, ni progressiste, mais elle hériterait des ambitions du socialisme. Comprenne qui pourra. En prenant le relais du socialisme, elle ne serait cependant pas anti-capitaliste ! Si l’on suit bien, le progrès, le socialisme révolutionnaire et le socialisme social-démocrate étant récusés, ce socialisme-là ne pourrait être que conservateur. Une troisième voie bis ?
L’écologie politique ne craindrait ni le capitalisme, ni la mondialisation. La précision donnée étant double, elle signifie sans doute que la mondialisation en cours n’est pas la mondialisation capitaliste. On eut aimé connaître quelle mondialisation se déroule sous nos yeux. Vraisemblablement, la redondance n’est pas une étourderie. Elle sert à légitimer ensuite un plaidoyer en faveur d’une mondialisation définie indépendamment du rapport social fondamental qui structure le monde depuis trois siècles et qui est sur le point aujourd’hui d’achever la généralisation des rapports de propriété bourgeois : tout transformer en objet de propriété privée, même l’eau et l’air, le savoir humain accumulé et les connaissances futures sur le génome des espèces vivantes, de façon à en faire des marchandises et donc des objets de profit. Et l’écologie politique transcenderait cette réalité, la contournerait, mais serait capable de redonner un horizon au monde en l’évitant.
Ce déni de réalité est revendiqué : non seulement l’écologie politique ne craindrait pas le capitalisme mais elle ne reconnaîtrait pas l’existence du capital et de son esprit. En effet, pourquoi craindre quelque chose qui n’existe pas ? La seule crainte qui pourrait demeurer serait celle du fantôme du capital. Il faudrait demander à toutes les victimes des plans d’ajustement structurel qui croulent sous l’accumulation d’une dette pourtant plusieurs fois remboursée, à tous les licenciés pour cause d’impératif de hausse boursière, si, par hasard, ils ne seraient pas sujets à des hallucinations.
Une nouvelle épistémologie ?
L’écologie politique ne se définit pas que négativement. Selon Bruno Latour, implicitement, elle fonderait une nouvelle épistémologie en refusant la séparation de l’économie et de la politique qui serait imputable à l’économie politique classique née au XVIIIe siècle. Comment peut-on espérer construire une nouvelle épistémologie sur la base d’une interprétation doublement erronée de celle qui est dénoncée ? Premièrement, l’économie politique était, dans la tête de ses concepteurs, d’emblée politique ! Parce que la production et la répartition des richesses se déroulaient dans un cadre social particulier, mettant en présence conflictuelle des capitalistes, des travailleurs et des propriétaires fonciers. La contradiction des économistes classiques se situant dans leur croyance aux lois naturelles de l’économie au sein d’un environnement pourtant pensé comme social et historique. Deuxièmement, l’autonomisation de l’économie du reste de la société ne fut pas le fait de l’économie politique, mais celui du développement du capitalisme qui a progressivement imposé ses « valeurs » marchandes à l’ensemble de la société, en même temps qu’il assurait la suprématie de la « valeur » sur la valeur d’usage. L’économie politique a seulement théorisé cette autonomisation et en a donné ainsi la légitimation. Mais croire au rôle premier et à sens unique de la pensée sur l’évolution matérielle serait renouer avec un idéalisme philosophique qui augurerait mal d’une nouvelle épistémologie.
La simultanéité de la crise sociale et de la crise écologique n’est pas fortuite. Toutes deux sont le produit d’un développement économique mené avec pour seul critère de calcul et de décision le profit maximum. Crise sociale et crise écologique se renforcent mutuellement pour deux séries de raisons. Premièrement, les plus pauvres sont ceux qui pâtissent le plus de la dégradation du cadre de vie, tandis que l’épuisement des ressources naturelles aggrave les contraintes pesant sur l’accumulation du capital. Deuxièmement, le capitalisme opère conjointement une double réduction-instrumentalisation : il réduit l’être humain à l’état de rouage anonyme du travail abstrait, lui ôtant toute son individualité et sa créativité ; et il réduit la nature à l’état de stock qu’il n’a de cesse d’évaluer à l’aune des catégories marchandes.
La conclusion politique que l’on peut tirer de ce constat est que la modification des relations de l’homme avec le reste du monde vivant ne pourra se faire vraiment qu’au sein de rapports sociaux radicalement transformés. En ce sens, Bruno Latour a raison de dire que l’écologie n’est pas une question de défense de la nature. En retour, il serait illusoire de croire à la possibilité de transformer les rapports sociaux en récupérant tel quel le modèle de développement hérité du capitalisme.
On voit à quel point la préservation et l’extension du champ de la propriété collective, au moment où tout est menacé de basculer dans le champ de la propriété privée, restent des objectifs essentiels. Cependant, la gestion collective des conditions matérielles de vie ne supprime pas une difficulté inhérente à toute activité humaine, quels que soient les rapports sociaux dominants, celle de l’incommensurabilité entre le présent et l’avenir qui empêche de définir un critère objectif d’allocation des ressources rares entre les différentes générations. Tout redevient donc politique. Ce n’est pas la moindre revanche de l’économie du même nom et de sa critique qu’a menée Marx.
Tout redevient politique, et notamment les finalités qui sont assignées à la recherche scientifique alors que celles-ci sont aujourd’hui de plus en plus dictées par les intérêts des grandes firmes. La société doit en retrouver la maîtrise pour que les interrogations sur le sens du progrès et la notion même de progrès soient de véritables objets de débat démocratique. La mise en cause d’une conception linéaire du progrès, plus positiviste que matérialiste, commune au marxisme traditionnel et au libéralisme, est à ce prix. Le développement illimité des forces productives serait aussi dangereux dans un après-capitalisme que dans le capitalisme.
L’impasse verte
L’écologie politique ne peut constituer le ferment d’un nouveau paradigme tant qu’elle ne s’intègre pas dans une vision plus large de transformation sociale. Lorsque les écologistes en restent à une critique du productivisme sans autre caractérisation sociale, ils se condamnent à l’impuissance d’une mouche du coche. Ils définissent le productivisme comme la production sans autre finalité qu’elle-même, ce qui constitue une première erreur car, si c’était vrai, on ne comprendrait pas pourquoi, périodiquement, la production capitaliste est consciemment ralentie. Le productivisme est donc une production pour le profit (produire beaucoup quand cela rapporte beaucoup, produire moins ou pas du tout quand cela rapporte peu). Cette première erreur renvoie à une seconde plus fondamentale qui consiste à mettre les contradictions sociales sur le compte d’une relation avec la nature. La tentative du capitalisme d’achever la révolution bourgeoise des rapports de propriété constitue l’impensé de la grande majorité des écologistes.
Il n’y a donc pas d’espace politique autonome pour une écologie politique qui ne s’inscrirait pas dans une perspective anti-capitaliste. Le ralliement des écologistes de droite à la droite paraît assez naturel, pourrait-on dire. Celui des écologistes de gauche à la gauche social-démocrate atteste de l’impossibilité d’exister sur une base social-démocrate, voire social-libérale, quand la place est déjà occupée. Sauf à supposer une disparition aussi soudaine qu’improbable du pôle social-démocrate-libéral, une telle stratégie est vouée à la dissolution ou à la satellisation. Le renoncement au dogme « ni droite, ni gauche » a malheureusement été compris par les écologistes français simplement comme la fin du refus des alliances alors qu’il aurait dû signifier une articulation nouvelle entre la transformation des rapports sociaux – le social ne se réduisant pas à l’humanitaire – et l’écologie. Pour sortir de l’enfance, l’écologie politique doit devenir politique et cesser de se croire a-idéologique comme toutes les idéologies.
À suivre...
Bertrand Larsabal
L’écologie politique, ailleurs ?
L’écologie politique, nous dit Bruno Latour, ne serait ni de droite, ni de gauche, ni d’extrême droite, ni d’extrême gauche. Il ne reste plus que deux lieux : au centre ou ailleurs. Pour que la première solution soit la bonne, encore faudrait-il que le centre existe en politique et qu’il ne soit pas un paravent de droite. La seule conjecture subsistant est donc un ailleurs. Ailleurs du monde, ailleurs des rapports de forces dans la société, ailleurs des conflits et des représentations collectives qui structurent les relations sociales et leurs expressions politiques. Et, située strictement ailleurs, sans aucun point de jonction avec quelque force agissant dans la société, sans aucune prise sur le monde réellement existant, elle serait tout de même le ferment d’une recomposition de l’échiquier politique. Cela ne tiendrait-il pas du miracle ? En rejetant les anciennes utopies de transformation sociale au prétexte qu’elles auraient reproduit les scories modernistes, l’écologie politique ferait table rase : mais ne recréerait-elle pas ce qu’il y a de plus contestable dans les utopies qu’elle dénonce et ne s’exterioriserait-elle pas elle-même du monde qu’elle prétend ressouder ?
L’écologie politique ne serait ni moderniste, ni progressiste, mais elle hériterait des ambitions du socialisme. Comprenne qui pourra. En prenant le relais du socialisme, elle ne serait cependant pas anti-capitaliste ! Si l’on suit bien, le progrès, le socialisme révolutionnaire et le socialisme social-démocrate étant récusés, ce socialisme-là ne pourrait être que conservateur. Une troisième voie bis ?
L’écologie politique ne craindrait ni le capitalisme, ni la mondialisation. La précision donnée étant double, elle signifie sans doute que la mondialisation en cours n’est pas la mondialisation capitaliste. On eut aimé connaître quelle mondialisation se déroule sous nos yeux. Vraisemblablement, la redondance n’est pas une étourderie. Elle sert à légitimer ensuite un plaidoyer en faveur d’une mondialisation définie indépendamment du rapport social fondamental qui structure le monde depuis trois siècles et qui est sur le point aujourd’hui d’achever la généralisation des rapports de propriété bourgeois : tout transformer en objet de propriété privée, même l’eau et l’air, le savoir humain accumulé et les connaissances futures sur le génome des espèces vivantes, de façon à en faire des marchandises et donc des objets de profit. Et l’écologie politique transcenderait cette réalité, la contournerait, mais serait capable de redonner un horizon au monde en l’évitant.
Ce déni de réalité est revendiqué : non seulement l’écologie politique ne craindrait pas le capitalisme mais elle ne reconnaîtrait pas l’existence du capital et de son esprit. En effet, pourquoi craindre quelque chose qui n’existe pas ? La seule crainte qui pourrait demeurer serait celle du fantôme du capital. Il faudrait demander à toutes les victimes des plans d’ajustement structurel qui croulent sous l’accumulation d’une dette pourtant plusieurs fois remboursée, à tous les licenciés pour cause d’impératif de hausse boursière, si, par hasard, ils ne seraient pas sujets à des hallucinations.
Une nouvelle épistémologie ?
L’écologie politique ne se définit pas que négativement. Selon Bruno Latour, implicitement, elle fonderait une nouvelle épistémologie en refusant la séparation de l’économie et de la politique qui serait imputable à l’économie politique classique née au XVIIIe siècle. Comment peut-on espérer construire une nouvelle épistémologie sur la base d’une interprétation doublement erronée de celle qui est dénoncée ? Premièrement, l’économie politique était, dans la tête de ses concepteurs, d’emblée politique ! Parce que la production et la répartition des richesses se déroulaient dans un cadre social particulier, mettant en présence conflictuelle des capitalistes, des travailleurs et des propriétaires fonciers. La contradiction des économistes classiques se situant dans leur croyance aux lois naturelles de l’économie au sein d’un environnement pourtant pensé comme social et historique. Deuxièmement, l’autonomisation de l’économie du reste de la société ne fut pas le fait de l’économie politique, mais celui du développement du capitalisme qui a progressivement imposé ses « valeurs » marchandes à l’ensemble de la société, en même temps qu’il assurait la suprématie de la « valeur » sur la valeur d’usage. L’économie politique a seulement théorisé cette autonomisation et en a donné ainsi la légitimation. Mais croire au rôle premier et à sens unique de la pensée sur l’évolution matérielle serait renouer avec un idéalisme philosophique qui augurerait mal d’une nouvelle épistémologie.
La simultanéité de la crise sociale et de la crise écologique n’est pas fortuite. Toutes deux sont le produit d’un développement économique mené avec pour seul critère de calcul et de décision le profit maximum. Crise sociale et crise écologique se renforcent mutuellement pour deux séries de raisons. Premièrement, les plus pauvres sont ceux qui pâtissent le plus de la dégradation du cadre de vie, tandis que l’épuisement des ressources naturelles aggrave les contraintes pesant sur l’accumulation du capital. Deuxièmement, le capitalisme opère conjointement une double réduction-instrumentalisation : il réduit l’être humain à l’état de rouage anonyme du travail abstrait, lui ôtant toute son individualité et sa créativité ; et il réduit la nature à l’état de stock qu’il n’a de cesse d’évaluer à l’aune des catégories marchandes.
La conclusion politique que l’on peut tirer de ce constat est que la modification des relations de l’homme avec le reste du monde vivant ne pourra se faire vraiment qu’au sein de rapports sociaux radicalement transformés. En ce sens, Bruno Latour a raison de dire que l’écologie n’est pas une question de défense de la nature. En retour, il serait illusoire de croire à la possibilité de transformer les rapports sociaux en récupérant tel quel le modèle de développement hérité du capitalisme.
On voit à quel point la préservation et l’extension du champ de la propriété collective, au moment où tout est menacé de basculer dans le champ de la propriété privée, restent des objectifs essentiels. Cependant, la gestion collective des conditions matérielles de vie ne supprime pas une difficulté inhérente à toute activité humaine, quels que soient les rapports sociaux dominants, celle de l’incommensurabilité entre le présent et l’avenir qui empêche de définir un critère objectif d’allocation des ressources rares entre les différentes générations. Tout redevient donc politique. Ce n’est pas la moindre revanche de l’économie du même nom et de sa critique qu’a menée Marx.
Tout redevient politique, et notamment les finalités qui sont assignées à la recherche scientifique alors que celles-ci sont aujourd’hui de plus en plus dictées par les intérêts des grandes firmes. La société doit en retrouver la maîtrise pour que les interrogations sur le sens du progrès et la notion même de progrès soient de véritables objets de débat démocratique. La mise en cause d’une conception linéaire du progrès, plus positiviste que matérialiste, commune au marxisme traditionnel et au libéralisme, est à ce prix. Le développement illimité des forces productives serait aussi dangereux dans un après-capitalisme que dans le capitalisme.
L’impasse verte
L’écologie politique ne peut constituer le ferment d’un nouveau paradigme tant qu’elle ne s’intègre pas dans une vision plus large de transformation sociale. Lorsque les écologistes en restent à une critique du productivisme sans autre caractérisation sociale, ils se condamnent à l’impuissance d’une mouche du coche. Ils définissent le productivisme comme la production sans autre finalité qu’elle-même, ce qui constitue une première erreur car, si c’était vrai, on ne comprendrait pas pourquoi, périodiquement, la production capitaliste est consciemment ralentie. Le productivisme est donc une production pour le profit (produire beaucoup quand cela rapporte beaucoup, produire moins ou pas du tout quand cela rapporte peu). Cette première erreur renvoie à une seconde plus fondamentale qui consiste à mettre les contradictions sociales sur le compte d’une relation avec la nature. La tentative du capitalisme d’achever la révolution bourgeoise des rapports de propriété constitue l’impensé de la grande majorité des écologistes.
Il n’y a donc pas d’espace politique autonome pour une écologie politique qui ne s’inscrirait pas dans une perspective anti-capitaliste. Le ralliement des écologistes de droite à la droite paraît assez naturel, pourrait-on dire. Celui des écologistes de gauche à la gauche social-démocrate atteste de l’impossibilité d’exister sur une base social-démocrate, voire social-libérale, quand la place est déjà occupée. Sauf à supposer une disparition aussi soudaine qu’improbable du pôle social-démocrate-libéral, une telle stratégie est vouée à la dissolution ou à la satellisation. Le renoncement au dogme « ni droite, ni gauche » a malheureusement été compris par les écologistes français simplement comme la fin du refus des alliances alors qu’il aurait dû signifier une articulation nouvelle entre la transformation des rapports sociaux – le social ne se réduisant pas à l’humanitaire – et l’écologie. Pour sortir de l’enfance, l’écologie politique doit devenir politique et cesser de se croire a-idéologique comme toutes les idéologies.
À suivre...
Bertrand Larsabal
(1) « Douze thèses pour sauver les Verts d’eux-mêmes », le Monde, 7 décembre 2001.